FRANCE

Église catholique : le discret essor des Chevaliers de Colomb en France

(Malo Tresca. La Croix)

Des milliers de catholiques, membres des Chevaliers de Colomb dans le monde entier, sont attendus à Québec, du mardi 6 au jeudi 8 août, à l’occasion d’un congrès international de l’institution caritative. En France, où elle essaime depuis 2016, la confrérie connaît un succès modeste, mais réel, en fédérant des réseaux masculins autour de projets d’entraide et de charité.

Nigeria

« C’est notre mission de raviver la foi » : l’Église catholique du Nigeria veut réévangéliser l’Occident

(Matthieu Lasserre. La Croix).

L’Afrique, avenir de l’Église catholique ? Cet été, La Croix part à la rencontre de ce continent, laboratoire du catholicisme de demain, et de ses propres enjeux. Aujourd’hui, premier volet de cette série au Nigeria, où les catholiques, en pleine croissance, ne cachent pas leur ambition de devenir les missionnaires du XXIe siècle face à un Nord global de plus en plus sécularisé.

France

À Reims, les religions se rassemblent autour de l’idéal franco-allemand de réconciliation

(La Croix. Clémence Rebora).

À l’occasion d’une messe à la cathédrale de Reims célébrant l’anniversaire de celle où le Général de Gaulle et le chancelier allemand Konrad Adenauer avaient prié ensemble pour la réconciliation franco-allemande en 1962, les représentants des cultes de la ville ont témoigné de leur souhait de concorde.

Jour de Chavouot : que fêtent les juifs 50 jours après Pessah ?

(LA CROIX. Georges Millimono).

En 2024, les communautés juives fêtent Chavouot, la Pentecôte juive, mercredi 12 et jeudi 13 juin, pour marquer le don de la Torah. Elle est l’une des trois grandes fêtes célébrées dans le judaïsme. Avec Pessah (Pâque juive) et Soukkot (Fête des cabanes), Chavouot forme le trio des « fêtes de pèlerinage » que compte le judaïsme. En 2024, les communautés juives fêtent Chavouot les mercredi 12 et jeudi 13 juin, pour commémorer le don de la Torah. Plus concrètement. Dans la Bible hébraïque, le peuple hébreu, au pied du mont Sinaï, reçoit…

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Européennes 2024 : les catholiques pratiquants ne font plus barrage à l’extrême droite

(La Croix. Arnaud Bevilacqua).

SONDAGE EXCLUSIF. Selon une étude Ifop pour La Croix, les catholiques pratiquants ont voté à 42 % pour des listes situées à l’extrême droite lors des élections européennes, dimanche 9 juin. Dans cet électorat, la majorité présidentielle, qui avait été plébiscitée en 2019, connaît une chute brutale. Une forte hausse du vote des catholiques pratiquants pour les listes situées à l’extrême droite. C’est l’un des enseignements majeurs du sondage Ifop (1) pour La Croix, réalisé dimanche 9 juin pour les élections européennes 2024. Près d’un tiers des catholiques pratiquants (32 %) s’est porté sur la liste conduite par Jordan Bardella – un score très proche de l’ensemble des Français, qui monte même à 37 % pour l’ensemble des catholiques. Un chiffre très largement supérieur aux 14 % obtenus chez les pratiquants par ce même Jordan Bardella lors des élections européennes de 2019.

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À Quimper, un conflit qui résume le grand malaise entre l’Église de France et ses fidèles « tradis »

(La Croix. Héloïse de Neuville).

Depuis plusieurs semaines, les fidèles traditionalistes du diocèse de Quimper prient devant l’évêché pour convaincre l’évêque de revenir sur l’éviction de deux prêtres de la Fraternité traditionaliste Saint-Pierre. La Croix a enquêté sur les raisons qui ont mené au divorce entre le diocèse et ses fidèles adeptes de la messe en latin. Une mobilisation singulière. À genoux, des familles récitent le chapelet devant l’évêché. Ils étaient environ 300 catholiques à adresser une supplique à l’évêque du diocèse de Quimper, le 5 mai, pour le prier de revenir sur l’éviction du diocèse, en septembre prochain, de deux prêtres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre (FSSP), une communauté traditionaliste – opposée à la nouvelle liturgie issue de Vatican II mais restée fidèle à Rome après le schisme de 1988. Depuis cette première action, chaque mardi soir, les récitations de chapelet se poursuivent devant la porte de l’évêché, qui reste pour l’instant close. « Nous demandons à Mgr Dognin qu’il accepte un vrai dialogue, confiait à Ouest-France ce jour-là Joseph Belbeoc’h, l’un des porte-parole de l’association traditionaliste. Nous refusons d’être des fidèles de seconde zone. Nous voulons garder nos prêtres et notre place dans le diocèse. » Approché par La Croix, l’évêque affirme, lui, avoir demandé, en vain, aux deux abbés de la Fraternité Saint-Pierre d’organiser une rencontre avec une dizaine de fidèles.

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