Ordinations increase in France as country continues to buck secular trends

(James Jeffrey. Catholic Herald).

The number of French priests being ordained in 2024 has exceeded 2023’s numbers as France continues to baffle when it comes to secular trends. 

Ordinations in 2024 will see 105 new priests created in France, reports the French Bishops’ Conference (CEF), 17 more than in 2023, when 88 new priests were ordained. The uptick is all the more notable coming at a time when France often appears to be gripped by hardline secularism. 

Social liberalism is increasingly dominant in French politics, resulting in policies spearheaded by French President Emmanuel Macron that are anathema to Catholic teaching, not to mention basic traditional morality.

As a result, the country increasingly appears representative of the clash in Europe between modern liberal progressivism and the Catholic Church as the guardian of tradition and Christian values. 

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Législatives: les instances religieuses dépassées par leur base

(LE FIGARO. Jean-Marie Guénois).

Les élections législatives plongent les religions dans un embarras profond. Si les consignes de vote ne sont plus à l’ordre du jour, sauf dans certains milieux très communautaires, plusieurs instances religieuses se voient désormais dépassées par leur base, où certains n’hésitent plus à voter aux extrêmes. Celui qui résume le mieux le malaise actuel face à ces élections est le pasteur Christian Krieger, président de la Fédération protestante de France. Dans un communiqué daté du 19 juin, il constate : « Alors que les législatives devraient permettre un débat démocratique constructif, des délais trop courts et des promesses démagogiques irréalistes menacent de semer un profond désordre ». Il analyse : « Les trois principales formations politiques poussent les électeurs à voter par rejet plutôt que par adhésion, risquant au second tour de piéger les Français dans un choix cornélien entre le racisme de l’extrême droite et l’antisémitisme de la gauche extrême. »

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Soi-disant synodalité, puisque le Pape François fait tout lui-même

(Diakonos.be. Sandro Magister).

En fin de compte, le synode d’octobre qui était censé être le couronnement de l’œuvre ambitieuse du Pape François entamée en 2021 finira par discuter seulement… de synodalité. Un mois entier de discours de la méthode. Parce que c’est le Saint-Siège, pour ne pas dire le Pape, qui s’est saisi de toutes « les thématiques de grande importance » qui étaient ressorties de la précédente session. Ce dernier a, de son côté, mis sur pied une dizaine de « groupes d’étude » qui seront chargés de réexaminer par le menu les « questions doctrinales, pastorales et éthiques controversées » pour en remettre les premiers résultats en juin 2025. Mais ce n’est pas tout. Parce que dans les faits, le Pape François fait tout lui-même. Il suffit de prêtre attention à la coïncidence temporelle qui, le même jour, le 18 décembre dernier, a vu sortir à la fois le document qui a muselé la prochaine session synodale et la déclaration « Fiducia supplicans » qui a tranché par une décision solitaire venue d’en-haut la sempiternelle controverse pour ou contre la bénédiction des couples homosexuels, l’autorisant en dépit de l’opposition vigoureuse d’épiscopats continentaux entiers et la critique frontale de l’ensemble des Églises orthodoxes et orientales.

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De persécutée à complice. Les métamorphoses de l’Église orthodoxe russe

(Diakonos. Sandro Magister).

C’est une période sombre pour le dialogue entre Rome et le patriarcat de Moscou. La rencontre entre le Pape François et Cyrille de Moscou à l’aéroport de La Havane le 12 février 2016 était déjà plombé par les agressions armées de Vladimir Poutine en Géorgie et en Ukraine, où il avait déjà pris la Crimée et contesté le Donbass. Mais depuis, les événements se sont enchaînés à une vitesse effrayante, avec la guerre féroce de la Russie contre l’Ukraine et l’Occident, exaltée en tant que « guerre sainte » par ce même patriarche de Moscou que le Pape en est venu à qualifier de « thuriféraire de Poutine ». Et pourtant, ce mystère d’iniquité ne demeure pas incompréhensible, si l’on prend la peine de relire le dernier siècle de l’histoire russe. Et ce que vient de faire avec une rare maîtrise et une abondante documentation Giovanni Codevilla, l’un des plus grands spécialistes en la matière, dans un livre fraîchement sorti de presse intitulé « Da Lenin a Puti. Politica e religione », édité chez Jaca Book. « De la persécution à la connivence », précise le sous-titre du livre, avec une allusion à la symphonie retrouvée entre le trône et l’autel, entre Poutine et Cyrille, qui caractérise l’actuelle période de l’histoire russe, après des décennies d’atroces persécutions et une fragile parenthèse de liberté retrouvée à la suite de la dissolution de l’Union soviétique, rapidement étouffée dans l’œuf.

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Jour de Chavouot : que fêtent les juifs 50 jours après Pessah ?

(LA CROIX. Georges Millimono).

En 2024, les communautés juives fêtent Chavouot, la Pentecôte juive, mercredi 12 et jeudi 13 juin, pour marquer le don de la Torah. Elle est l’une des trois grandes fêtes célébrées dans le judaïsme. Avec Pessah (Pâque juive) et Soukkot (Fête des cabanes), Chavouot forme le trio des « fêtes de pèlerinage » que compte le judaïsme. En 2024, les communautés juives fêtent Chavouot les mercredi 12 et jeudi 13 juin, pour commémorer le don de la Torah. Plus concrètement. Dans la Bible hébraïque, le peuple hébreu, au pied du mont Sinaï, reçoit…

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Européennes 2024 : les catholiques pratiquants ne font plus barrage à l’extrême droite

(La Croix. Arnaud Bevilacqua).

SONDAGE EXCLUSIF. Selon une étude Ifop pour La Croix, les catholiques pratiquants ont voté à 42 % pour des listes situées à l’extrême droite lors des élections européennes, dimanche 9 juin. Dans cet électorat, la majorité présidentielle, qui avait été plébiscitée en 2019, connaît une chute brutale. Une forte hausse du vote des catholiques pratiquants pour les listes situées à l’extrême droite. C’est l’un des enseignements majeurs du sondage Ifop (1) pour La Croix, réalisé dimanche 9 juin pour les élections européennes 2024. Près d’un tiers des catholiques pratiquants (32 %) s’est porté sur la liste conduite par Jordan Bardella – un score très proche de l’ensemble des Français, qui monte même à 37 % pour l’ensemble des catholiques. Un chiffre très largement supérieur aux 14 % obtenus chez les pratiquants par ce même Jordan Bardella lors des élections européennes de 2019.

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À Quimper, un conflit qui résume le grand malaise entre l’Église de France et ses fidèles « tradis »

(La Croix. Héloïse de Neuville).

Depuis plusieurs semaines, les fidèles traditionalistes du diocèse de Quimper prient devant l’évêché pour convaincre l’évêque de revenir sur l’éviction de deux prêtres de la Fraternité traditionaliste Saint-Pierre. La Croix a enquêté sur les raisons qui ont mené au divorce entre le diocèse et ses fidèles adeptes de la messe en latin. Une mobilisation singulière. À genoux, des familles récitent le chapelet devant l’évêché. Ils étaient environ 300 catholiques à adresser une supplique à l’évêque du diocèse de Quimper, le 5 mai, pour le prier de revenir sur l’éviction du diocèse, en septembre prochain, de deux prêtres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre (FSSP), une communauté traditionaliste – opposée à la nouvelle liturgie issue de Vatican II mais restée fidèle à Rome après le schisme de 1988. Depuis cette première action, chaque mardi soir, les récitations de chapelet se poursuivent devant la porte de l’évêché, qui reste pour l’instant close. « Nous demandons à Mgr Dognin qu’il accepte un vrai dialogue, confiait à Ouest-France ce jour-là Joseph Belbeoc’h, l’un des porte-parole de l’association traditionaliste. Nous refusons d’être des fidèles de seconde zone. Nous voulons garder nos prêtres et notre place dans le diocèse. » Approché par La Croix, l’évêque affirme, lui, avoir demandé, en vain, aux deux abbés de la Fraternité Saint-Pierre d’organiser une rencontre avec une dizaine de fidèles.

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Commémorations du Débarquement: le pape met en garde contre le risque d’un nouveau “conflit généralisé”

(BFMTV. H.G.).

“Les hommes ont la mémoire courte”: le pape François a mis en garde mercredi contre le spectre d’un nouveau “conflit généralisé”, à l’occasion des commémorations du 80e anniversaire du Débarquement allié. “Si, durant plusieurs décennies, le souvenir des erreurs du passé a soutenu la ferme volonté de tout mettre en oeuvre pour éviter qu’un nouveau conflit mondial ouvert se produise, je constate avec tristesse qu’il n’en est plus de même aujourd’hui et que les hommes ont la mémoire courte”, a déploré le jésuite argentin dans une lettre adressée à l’évêque de Bayeux (Normandie), Mgr Jacques Habert.

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One holy land for Jews, Palestinians and Christians. Some people really believe it

(Diakonos.be.  Sandro Magister).

Thursday, May 16, two days after Settimo Cielo echoed the extraordinary “lectio” he held in Rome on what the Church can do in the midst of the endless war between Israel and the Palestinians, Cardinal Pierbattista Pizzaballa, the Latin Patriarch of Jerusalem, with the authorization of Israel and using a secret passage, went in person to Gaza , in the company of the Grand Hospitaller of the Order of Malta, to bring help and comfort to the few hundred Christians remaining in the city (photo). He found Gaza in a state of destruction – he said – such as he had only seen before in 2014 in Aleppo, Syria.

And that same May 16, in a perfect coincidence, the Israeli Jesuit David Neuhaus, a great expert on dialogue between Jews and Christians, declared on the front page of the latest issue of “ La Civiltà Cattolica  ” that Patriarch Pizzaballa was the man of the Church who was more able than anyone to reestablish positive relations between Christians and “our fathers in the faith,” as Benedict XVI liked to call the Jews, rather than our “big brothers.” “Bishop Pizzaballa speaks Hebrew and has long been engaged in dialogue between Jews and Christians and his appointment as patriarch was welcomed by the Israelis as a positive step forward,” notes Father Neuhaus on the first page of his editorial.

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